Rue des arts

Scénario

 Toutes les astuces pour éviter de tomber dans le banal et le nanar bon pour la poubelle...


Les éléments d'un récit et leur place dans une histoire.

Voilà un article CAPITAL, alors assurez-vous bien de l'avoir compris si vous voulez vous lancer dans une histoire.

Pour réussi une histoire, il faut marier différents types d'éléments :

 

-L'époque : Il faut bien sûr déterminer l'époque ou se déroule l'histoire (à moins d'écrire un conte.), histoire d'expliquer pourquoi tel personnage utilise un gramophone, par exemple. Exemple : au XIXème siècle. Ainsi, on pourra bien vous remballer si votre méchant utilise un pistolet laser au milieu du moyen-âge !

 

-Le lieu : Il peut ne pas être évoqué en détail, comme dans un conte, mais il doit tout de même y avoir des indices, mêmes minuscules. Exemple : Une grande ville. Quand on lira votre histoire, on ne devra pas se demander "Tient tient, mais pourquoi il parle de plage alors qu'on est au sommet du Mont Blanc *se gratte la tête* ?"

 

-Un héros : Personnage sans qui l'histoire n'existe pas. Accompagné ou non, il s'embarque dans toutes sortes d'aventures pour atteindre son but. Exemple : Un détéctive privé.

 

-Le compagnon du héros : C'est un personnage, généralement un ami ou un frère, qui accompagne et aide le héros quand il en a l'occasion. Il ne doit jamais dépasser le héros en importance et en capacité et son caractère est le plus souvent opposé à celui qu'il accompagne. Exemple : Son apprenti. Ainsi, si votre imbécile de héros fourre le pied dans un piège, son compagnon sera éventuellement là pour lui dire de faire gaffe.

 

-Les adjuvants : Ils aident le héros et son compagnon, mais en restant sur place, en leur faisant parvenir des indices et en menant l'enquête par exemple. Exemple : Un mystérieux homme qui envoie des indices au détéctive tous les jours. Je ne pense pas que votre héros s'appelle Hercule et puisse tout faire tout seul (un peu comme moi, quoi !)

 

-Un requêteur : Un ou plusieurs personnages qui demandent au héros de faire quelque chose ou qui leur confie une misson qui constitue la base du scénario. On remarque que parfois, le requêteur et le héros ne font qu'un, comme le Prince qui vient sauver sa dulcinée. Exemple : Des clients particuliers.

 

-Le but : Un but que TOUS vos personnages doivent se fixer pour faire avancer l'histoire. C'est bien connu, quelqu'un qui n'a pas de but dans la vie n'a pas de vie.

 

-L'argument : Une ou plusieurs raisons qui poussent vos personnages à agir de la façon dont ils agissent. Des actes injustifiés sont à bannir dans une histoire, alors faites gaffe !

 

-Un rival : Il mettra tout en oeuvre pour empêcher le héros de dénouer l'intrigue. Exemple : La police, qui cherche à résoudre l'enquête plus vite que le détéctive. Ben oui, sinon c'est trop facile !

 

-Un déclencheur : C'est lui qui déclenche l'élément perurbateur, volontairement (il sera alors un méchant) ou non. On remarque que parfois, le rival et le déclencheur ne font qu'un, mais dans ce cas là, le semeur de trouble est un personnage à part entière. Exemple : Le tueur. On peut lui dire merci, parce que c'est quand même (un peu) grâce à lui que notre héros arrête de poirauter et viens sauver le monde !

 

-Le semeur de trouble : C'est le compagnon du rival et est généralement envoyé par celui-ci pour contrer le héros en venant à sa rencontre ou en rendant sa tâche plus difficile. On remarque parfois que le rival, le déclencheur et le semeur de troubles ne font qu'un. Exemple : L'officier Moutarde, qui essaie tant bien que mal de devancer le détective en lui jouant des tours et en effaçant certains indices.

 

Mettre chacun de ces éléments dans une histoire, c'est vous assurer un récit construit !


20/07/2012
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Les étapes du schéma narratif

La plupart des gens de mon âge diront :  "Ouais, ça me dit vaguement qualque chose, on a vu ça au primaire." Les autres diront qu'ils ne s'en rappellent plus, ou alors qu'ils ne savent pas du tout de quoi il s'agit.

Les étapes du schéma narratif, au nombre de cinq, sont les différents passages d'une histoire qu'il est important de présenter dans une histoire : pas de schéma narratif, pas d'histoire ordonnée ! :

 

-Tout d'abord, il y a la situation initiale. C'est là ou on présente le décor et les personnages principaux. Exemple : Il était une fois un Prince et une Princesse qui vivaient dans un pays lointain.

 

-Ensuite, il y a l'élément perturbateur. C'est l'évenement qui va créer l'intrigue : pas d'élément perturbateur, pas d'histoire. Un ou plusieurs personnages (les héros) doivent identifier cet élément perturbateur (facultatif) et dénouer l'intrigue. Exemple : Mais un jour, une méchante sorcière enleva la Princesse.

 

-Puis, suivent les péripéties. Ce sont toutes les étapes de l'aventure du héros, du moment ou il identifie l'élément perturbateur jusqu'au dénoument de l'intrigue. Il peut avoir un péripétie comme il peut en avoir des dizaines, voire des centaines pour les longues sagas. Exemple : Le Prince, pour sauver la Princesse, passa par la Forêt Hantée, vainquit le Dragon de feu, et trouva le bouclier magique (ici, il y a trois péripéties).

 

-Plus tard, il y a le dénoument. c'est là que le héros arrive au bout de son aventure et dénoue l'intrigue. C'est également là ou il peut trouver l'origine de l'élément perturbateur, comme dans les romans policiers. Exemple : Le Prince tue la sorcière et libère la Princesse.

 

-Enfin, nous avons la situation finale. A peu près identique à la situation initiale, elle plante le décor et les personnages après leurs aventures extraordinaires. Exemple : Le Prince et la Princesse vécurent heureux pour longtemps.


20/07/2012
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Faites votre storyboard

HEIIIIIIIIN ?! C'est quoi cette bête ?

C'est tout simple : Un storyboard est un peu comme le brouillon de votre histoire où vous installerez les scènes, les personnages, ce qu'ils font et leurs objectifs. Cependant, il y a quelques règles à respecter : 

 

-"Brouillon" ne signifie pas "désordre". Bien sûr, vous pouvez changez les scènes de place lors de la finalisation de l'histoire, mais faites en sorte de vous y retrouver.

 

-Ne faites pas un récit trop détaillé des scènes. J'insiste sur ce point : ce n'est qu'un brouillon !

 

-Et surtout, relisez-vous, surtout si vous n'écrivez pas sous OpenOffice ! Les fautes d'orthographe dans un storyboard sont bonnes à reproduire dans l'histoire finale.


31/12/2011
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Trouver des idées

D'abord, une petite phrase à vous rentre dans la tête : Non, non et encore non, ce n'est pas à l'inspiration de venir à vous, c'est à vous d'aller la chercher. Je vais vous expliquer comment.

 

-Rien que votre propre journée peut être une bonne source d'inspiration. Creusez-vous la tête et cherchez un évenement, une conversation qui vous a marqué. Qui sait, ça peut être le début d'une histoire

 

-Le dernier film que vous avez est aussi une bonne piste. Peaufinez des détails qui ne vous ont pas plu, changez la fin, les personnages, voire l'intrigue totale...est un bon moyen de commencer une histoire. Essayez aussi avec les livres, c'est efficace.

 

-Même la musique peut aider ! Ecoutez votre chanson préférée, et laissez vous emporter ! Vous imaginerez sûrement des choses qui vous aiderons à démarrer une bonne intrigue.

 

D'autres pistes sont envisageables : promenez-vous en forêt, cherchez dans vos souvenirs... Tous les moyens sont bons pour trouver une bonne amorce !


30/12/2011
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